23 nov. 2020 10:24
Daniel, pour moi tu as raison sur 1 point, seul 1 parti politique comme LMR est à même de preendre en compte nos intérêts et SEULEMENT nos intérêts, je ne parle pas des chasseurs seulement, mais des ruraux dans leur ensemble.
Alors, on va me dire, 1 mouvement très ciblé ne peut pas être 1 parti de gouvernement, mais ce n'est pas le but. Pour moi, le but est de pouvoir se compter tous ensemble et montrer aux partis politiquees dits classiques, qu nous sommes 1 réservoir de voix important, c'est la seule chose qu'ils comprennent. C'est pour ceelà qu'à titre perso je souhaite que LMR représente bien TOUTES les forces de la ruralité. Ensuite, attention à ne pas reproduire les erreurs de CPNT dans son temps, et de ne pas céder aux sirènes politico-politiques.
Quand à la ruralité, telle que nous l'entendons, avec ses us et coutumes, de la chasse, à la charcurterie, à la paysannerie, etc... j'ai bien peur que ce soit mort, et le confinement ne va rien arranger. Je m'explique, avec le cofinement le marché de la résidencce secondaire risque de connaitre une seconde jeunesse. Ce nouveau marché risque, à mon avis de concerner 2 types de clientèle:
1. la clientèle Bobo Écolo, adepte du retour à la terre (sans y vivre bien sûr), du monde des bisounours où la nature ne doit pas être "agréessée" par l'homme.
2. Une clientèle qui va acheter en se disant, si on reconfine, j'aurai un coin loin de la ville, mais qui souhaitera avoir toutes les commodités de la ville, en termes de réseaux internet, accès aux routes, aux commerces (pas forcément de proximité), en gros qui souhaitera les nuisances de la ville, mais pas celles de la campagne (tracteurs le matin, l'odeur des vaches, le bruit des chasseurs), et qui en aucun cas ne participeront à la vie du village, sauf à en faire 1 réserve d'indiens que l'on visitera lorsque les copains viendront.
Certains savent qu je passe mon temps en moyenne 50% dans ma région d'origine, et 50% dans ma résidencce secondaire, je dirais que quelque part, je suis donc au coeur du problème. Aussi, que voit on arriver à terme? Et bien une population de résidences secondaires, ou dee néo-ruraux qui se sent un peu du village sans y être, et qui de ce fait vote de plus en plus dans sa résidence secondaire. Aussi, c'est cette population de plus en plus nombreuse qui pèse sur les élections locales, donc de plus en plus d'élus dans cette population, qui prennent poetit à petit les affaires de la communbe en mains, et qui la façonnent à leur image. Pour exemple, dans ma région d'origine, mes enfants sont la 6ème génération dans le même village. Lorsque je suis allé à l'éccole primaire, tous les gamins avec moi étaient les gossses des copains d'école de mon père. Et bien je ne connaissais pas la moitié des gosses dans la classe de mes gamins. Et en 2020, pour les municiales, sur 23 conseillers municipaux, 5 sont du village, au titre où je l'entends moi, autant dire que nous ne représentons plus rien localement.
Voilà mon bilan un peu pessimiste sur la situation à long terme, et il est donc de plus en plus important de pouvoir se compter.
Marc