18 juin 2007 13:41
Vision très personnelle d'un passionné de marais et de bécassine au chien d'arrêt :
Je suis né au milieu des moustiques à 1 Km à vol d'oiseau des marais d'Olonne (pour ceux qui connaissent dans le 85).
J'y ai pris ma première anguille à 7 ans et tué ma première bécassine à l'arrêt de ma setter à 30.
Mon Dieu que de persévèrance il m'a fallu mais surtout quel chien d'arrêt extraordinaire faut-il :
entreprenant, fin de nez, aimant l'eau, endurant et terriblement tenace.
Peu importe la race, il faut le mental.
Certains jours, rien n'y fait, elle ne tiennent pas.
D'autres, plus rares, les arrêts s'enchaînent.
Mais le pire, c'est qu'hier elles étaient là par centaines et que demain, il vous faudra beaucoup marcher et ne rien espérer, disparues les belles...
Les seuls règles que je m'impose, pas d'arrêt, pas de tir et de plus pas de SEF, pas de tir.
Mon avis, qui reste le mien et N ENGAGE QUE MOI, seules les perdrix grises en plaine sont aussi difficiles à négocier que les bécassines.
A la bécasse, au faisan, on peut toujours espérer un coup de raccroc (type bécasse qui n'arrive pas à se dégager des ronces à l'envol), à la bécassine, non...
Mais en ce qui concerne la race, j'ai vu des setters anglais, des pointers, des épagneuls bretons, des braques allemands, parfaitement maîtrisés leur sujet (quoique l'expression soit mal choisie pour la bécassine).
Le mental du conducteur et du chien doit être à toute épreuve.
Le conducteur fait le chien, plus le temps passe et plus j'en suis persuadé...