Bon j'ai décidé d'adopter les idées du phama

. Je n'étais d'ailleurs pas en contradiction sur le fond, juste sur la forme.
Et effectivement un chien progresse beaucoup plus vite sur GN que sur cocotte.
Hier je vais vérifier qu'un couple de gris levé en novembre est toujours là, dans une parcelle qui a l'avantage de possèder un mamelon qui protège du vent, quelqu'il soit. Cette parcelle est en colza, autant dire en gazon anglais avec le gel de ces dernières semaines.
Le vent est quasi nul.
Excalibur disparait à 150 derrière et ne reparrait plus après plusieurs minutes. Ils sont là me dis-je, un peu surpris que ma novice ait pu bloquer sans vent. Je contourne avec ma vieille nuts dans les pieds (15 ans et cancer généralisé

). La chienne est-là, enfin beaucoup plus loin que je ne le pensais, en train de couler / remonter / arrêter...etc. Au dernier arrêt nous montons la servir.
Et c'est en fait la vieille qui se tape dedans. La jeune s'est visiblement fait avoir par une faute de vent et le couple s'est laissé dépassé.
On finit la balade, un peu de marche au pied... etc.
Ce matin le vent est plus fort, du nord. Je me dis l'occasion est trop bonne, j'y retourne.
A 1 km de la parcelle, je lâche la chienne, elle rentre dans un champs, arrêt / coulé /arrêt... Ca vole pas loin de moi juste après l'ârrêt. Je ne parlerai pas de faute, mais manque de précision sur un couple aux abois, dans un champs ras, pas trop loin du conducteur. Petite sortie de main sur l'envol, elle n'est pas au SEF et le sifflet qui marche si bien sur un lièvre ne marche pas sur des oiseaux qui l'ont bien eue.
On continue sur le même champs, je m'occupe d'autre chose que de la chienne qui s'amuse avec le vent, coulé / arrêt coulé. Je relève la tête et je ne vois plus de chien. Je détecte un point noir dans le ras à 200 m. Arrêt couché ou malaise après toute ces courses? Je mets la vidéo en route, masi les Iphone étant dépourvu de zoom, la vidéo ira à la poubelle...

Car c'est un arrêt couché sur lequel je monte en quelques mn. Arrivé à 50 m, le couple décolle, pas de faute et les oiseaux étaient à 3 m au plus. Un SEF et ça valait l'Exc.
On arrive enfin sur la parcelle d'hier. En coulant un corbeau à vue (Chassez avec son nez....

), la chienne s'embarque dans un long lacet après l'envol de celui-ci, virage, arrêt. Je vais vers le nez de la chienne, erreur parce que ça a volé beaucoup plus tôt que ça aurait du. Mais je commence à me dire que cette chienne apprend bien.
Etant à bon vent j'oblique vers le mamelon d'hier, à 100 m de là, quête à plat, et arrêt, coulé arrêt. J'ordonne le coulé car sur le billard devant il ne peut rien avoir, sinon je le verrai, ça ne peut être que le couple précédent. La chien refuse de couler, je regarde bien devant RAS! Je fais 3 pas rapide, et le 4e couple de la matinée, le 3e point, le seul réellement servi à portée de fusil.
Je finis la parcelle pour profiter des allures et de la quête. C'est pas mal, avec une bonne exploitation des bordures.
Je voulais souligner par ce récit que:
Personne dans ma communale est au courant de la présence de ces 4 couples (Plus un autre que je connais), je vais remettre des agrainoirs supplèmentaires, mais si on me pose des questions sur la raison, je vais devoir cacher mon enthousiasme...

(Nous sommes 6 sur 400 ha de billard, les autres chiens sont bretons, munsterlander et drathaars, qui chassent 3 fois en plaine et le reste au gros.
Preuve que notre setter, sur du gibier rare et rusé, c'est quand même le top.
Et surtout souligner la vitesse de progression d'un chien sur des oiseaux comme ceux-ci.
Encore 4 semaines à pouvoir sortir, à raison de 2 sorties par semaines. A conditions de ne pas avoir d'ennui d'ici là. Un gars qui marche dans les cultures ça se voit de loin, et si en plus il ne siffle pas son chien alors qu'il fait une embardée à 300 m, c'est encore pire...
On en revient au problème de ce post. Le GN, il n'y a pas mieux. Pas besoin de tirer pour encourager le chien, mais avoir de la surface autorisée avec des oiseaux dessus, ce n'est pas facile...
J'ajoute que la chienne est en pleines chaleurs, preuve que ce n'est pas dérangeant pour la passion et la concentration.