voilà un petit résumé paru sur le journal Sud Ouest ce matin...
Petit résumé ...:
CHASSE.-- Si les dégâts provoqués par le grand gibier sont plutôt en baisse, des problèmes demeurent, note la fédération
À l'heure du bilan
Les agriculteurs ne s'en plaindront pas, à l'issue de la saison de chasse, la Fédération départementale observe une diminution des dégâts provoqués par les sangliers sur les terres agricoles. Certes, tempère le président Michel Amblard, la Bessède et le Périgord noir au sud-est, ainsi que la Double à l'ouest, ont encore été durement touchés. Mais globalement, le plan d'urgence d'augmentation des prélèvements, dessiné avec la préfecture il y a deux ans, semble désormais commencer à porter ses fruits.
Un soulagement pour la Fédération, rassemblant les 23 000 chasseurs périgordins, lassée de grever un budget déjà déficitaire (lire ci-contre) dans l'indemnisation des ravages engendrés par le grand gibier.
Cervidés envahissants. Le problème n'est cependant pas résolu. Les populations de cervidés, provoquant elles aussi des dommages agricoles et forestiers, restent importantes sur pratiquement tout le département. « Elles apparaissent même dans certains secteurs céréaliers et viticoles où leur présence n'est vraiment pas souhaitée », reconnaît le président, en promettant une vigilance accrue.
Quant aux chevreuils, s'attaquant aux jeunes pousses dans les zones de reboisement, l'augmentation des attributions de leurs prélèvements n'a pas permis d'enrayer leur prolifération.
Les chasseurs n'ont pourtant pas chômé durant la saison, précise la Fédération, puisque les objectifs de prélèvements ont été atteints à environ 60 % pour le sanglier, 80 % pour le chevreuil et 70 % pour les cervidés. Un élément qui contribue à normaliser les relations, il y a peu tendues, avec le monde agricole.
Rare petit gibier. À l'inverse, à l'exception du lièvre, le petit gibier se fait toujours aussi rare. Les pratiques agricoles et l'augmentation du nombre de prédateurs ne sont pas étrangères à cet appauvrissement cynégétique auquel la Fédération va s'attaquer en coopération avec une politique fédérale de repeuplement (perdreaux, faisans).
En ce qui concerne les migrateurs, disons que la saison ne restera pas dans les annales.
Ainsi, pour la chasse à la palombe, Michel Amblard la qualifie « d'année jalouse ». Les passages de grives sont quant à eux restés marginaux. « Sans doute par manque de nourriture, ces oiseaux passent mais ne s'arrêtent pas, sauf parfois par temps froid », souligne le président. Les chasseurs sont en revanche plutôt satisfaits de la densité convenable de bécasses.
La saison terminée, l'heure est donc au bilan et à la prospection. À ce propos, la fédération se décarcasse pour séduire de nouveaux chasseurs dont le nombre est cette saison en diminution de 2,8%.